Côtoyer l’univers des Reines, c’est approcher et aborder un monde à part, un monde établi en altitude, un monde fait de rituels, de règles et de symboliques, un monde qui allie traditions et mouvements. L’élue de ce monde, c’est l’Hérens. Elle est issue d’une vallée des Alpes Valaisannes en Suisse, le Val d’Hérens.
Cela fait 9 ans que je me suis lancée dans l’aventure de l’élevage ovin. Je souhaitais un changement professionnel et l’élevage de mouton me correspondait. J’ai cherché une race adaptée au climat de la Haute Marne (région Grand Est).
Encore appelée Landes de l’Ouest, cet animal reste le survivant des moutons qui peuplaient autrefois le littoral, de l’Aquitaine à la Bretagne jusqu’aux côtes hollandaises et anglaises.
Au début des années 1990 quelques les éleveurs du sud du Massif central s’alarment de la disparition de trois races ovines traditionnelles adaptées à leur terroir : la Caussenarde des garrigues, la Raïole et la Rouge du Roussillon. Ils décident alors de monter un programme de sauvegarde avec comme premier objectif de remonter les effectifs à 2 000 brebis par race.
Au début des années 1990 quelques les éleveurs du sud du Massif central s’alarment de la disparition de 3 races ovines traditionnelles adaptées à leur terroir : la Caussenarde des garrigues, la Raïole et la Rouge du Roussillon.
Les races du nord de la France partagent une caractéristique commune : leur grand format. Dans les Hauts de France, comme de l’autre côté de la frontière, surtout en Wallonie, on aime que les animaux soient grands, costauds, et… beaux évidemment.
Le mouton Landais est l’une des plus anciennes variétés de France. L’effectif dépassait 250 000 têtes au XIXè siècle sur un territoire compris entre Bordeaux et les Pyrénées.
La race Mérinos de Rambouillet est un objet patrimonial unique en son genre : c’est une sorte de musée sur pattes.
La brebis corse originaire de l’île montagneuse et sèche du même nom, est depuis toujours un pilier de l’économie agropastorale de la Corse.
Le mouton de Belle-Ile est un survivant de « la race de deux » décrite dans les ouvrages zootechniques du 19è siècle. Cette race est le résultat d'un croisement entre le mouton « originel » de Bretagne (le « Landes de Bretagne ») et un mouton flandrin amené par les hollandais au 18è siècle sur la côte atlantique (lors des travaux de drainage et poldérisation).
On se demande vraiment pour quoi cette race n'a pas encore fait plus d'admirateurs. Sans doute ses éleveurs ont pendant longtemps suivi le vieil adage selon lequel, pour vivre heureux, il vaut mieux vivre caché. Cette époque est révolue.
Comme beaucoup d'autres races, le Cotentin porte le nom de son berceau, et une part de l'histoire de son terroir. L'élevage du Cotentin était jusqu'à une époque récente lié à l'élevage des chevaux de course. Les grands haras de la Manche et du Calvados avaient leur petite troupe de brebis Cotentines.