Il y a une vingtaine d’années, des chercheurs taïwanais modifiaient le code génétique de certaines espèces de poissons pour les rendre fluorescents. Danio rerio, Amatitliania nigrofasciata, Oryzias latipes et Pterophyllum scalare recevaient alors des gènes d’une méduse (Aequorea victoria, pour la fluorescence verte) ou d’une anémone (Entacmaea, pour la fluorescence rouge) et devenaient eux-mêmes fluos.
Pour se protéger ou capturer leurs proies, de nombreux organismes marins produisent des toxines. C’est le cas des coraux mous des genres Palythoa, Protopalythoa et Zoanthus, bien connus des aquariophiles récifaux. Mais problème ! La toxine, plus précisément « palytoxine » secrétée peut également être dangereuse pour l’homme. Elle possède notamment une action vasoconstrictrice très puissante.