AddilacLa Distribution légale des animaux de compagnie (animaleries et jardineries) garantit le bien-être animal parce qu’elle assure la visibilité et la traçabilité du commerce des animaux.

L’Association de Défense de la Distribution Légale des Animaux de Compagnie (ADDiLAC) vient de voir le jour. Elle a interpelé les Sénateurs sur les dangers de la proposition de loi 3661 et rejoint ainsi l’ensemble de ceux qui combattent ce texte telle la coalition initiée par ProNaturA.


Contexte :    Protection Animale, Amendement article L.214-7
                    Débat des 30 septembre et 1er octobre 2021

Objet  :        Ne vous laissez pas berner

Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur

Ce que vous allez lire va vous surprendre.
Le 27 janvier 2021, l’amendement de l’article L.214-7 a t voté à l’Assemble nationale. Il entraîne la suppression définitive de la vente de tous les animaux, du poisson rouge au chien, dans toutes les animaleries à l’horizon 2024.

Tout le monde s’en réjouit.

Et pourtant, c’est une énorme bêtise.

L’ambition de cet amendement est de limiter les abandons d’animaux en France. Le projet est louable. Mais les propositions qu’il porte ne sont que l’écho d’une frange marginale de la protection animale, celle qui manipule les canaux de communication plus efficacement qu’elle ne prend en compte tous les enjeux de la problématique : humains, économiques, sociétaux et constitutionnels.

Seuls les professionnels du monde animal sont aptes à embrasser rationnellement toute cette complexité. La protection animale n’est pas un bloc monolithique. C’est un écosystème. Supprimer les points de vente légaux déclenchera une cascade de conséquences sociales, économiques et réglementaires : 30 000 emplois menacés, le retour en force du trafic et plus aucune visibilité sur le commerce légal puisqu’il n’existera plus.

C’est bien là qu’est la plus grande surprise de cet amendement : tout le monde s’accorde à dire que le commerce des animaux est de nature légale et – malheureusement – aussi de nature illégale. La proposition de loi est de supprimer la partie légale.

Mais que restera-t-il ? Tout le trafic. Et seulement le trafic.

Notre association - ADDiLAC - est née très récemment pour apporter la vision professionnelle de la protection animale dans le débat public en réaction à ce texte.

Notre première croisade est de conserver la partie visible du commerce des animaux car c’est la partie qui garantit le mieux les intérêts des animaux.

Vous découvrirez nos arguments en regardant la vidéo « Les PROS sont CONTRE l’amendement Dombreval » sur la plateforme Youtube (https://www.youtube.com/watch?v=cpfC64ODvME) ou en utilisant le QRCode suivant.

Addilac QRCode

Par pitié pour les animaux et par respect pour tous les hommes qui s’en occupent, Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur, renseignez-vous, dans vos circonscriptions, auprès des professionnels du monde animal que nous représentons, ou de nous-mêmes, pour avoir une vision claire et rationnelle de ce que porte cet amendement qui sera débattu les 30 septembre et 1er octobre prochains par votre Assemblée .
Il ne faut pas voter cet amendement.

Veuillez agréer, Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur, nos sentiments les plus respectueux.

Jean-Pascal GIRAUD
Docteur vétérinaire
Président d’ADDiLAC
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Association de Défense de la Distribution Légale des Animaux de Compagnie
22, rue de Fontenay, 92320 CHATILLON