Cette proposition, que vient de soumettre le nouveau Comité du Conseil fédéral allemand, sera étudiée le 5 novembre. L'objectif est d'interdire complètement toutes les importations d'animaux capturés dans la nature, qu'ils soient terrestres ou aquatiques.
Cette information nous a été communiquée par la VDA (Verband Deutscher Vereine für Aquarien- und Terrarienkunde - Fédération aquariophile allemande)
Cette décision est basée sur une proposition du parlement de l'État de Kiel, à laquelle la VDA (Verband Deutscher Vereine für Aquarien- und Terrarienkunde - Fédération aquariophile allemande) a réagi directement à l'époque. Cette même Fédération a également réagi lors des délibérations de la Commission Environnement du Conseil fédéral.
Le président de la VDA, Jens Crueger, relate à ce sujet :
« La décision qui est maintenant devant le Conseil fédéral manque de forme et de fond et est nuisible à la protection des espèces. De plus, le régime international CITES, qui réglemente la protection des espèces au niveau mondial, est complètement discrédité par cette décision. »
Kathrin Glaw, conseillère politique à la VDA, ajoute : « Nous continuons à travailler à fond sur ce dossier catastrophique à plusieurs niveaux. Pour la suite des procédures, nous essayons de réfuter cette décision au moyen d’arguments scientifiques valables. Malheureusement, nous n'avons pas encore réussi à le faire, mais nous gardons espoir. »
Rappelons que pour l’Europe communautaire, la règle générale et de reprendre la législation du pays le plus draconien.
Quand on sait qu’une réglementation communautaire devrait voir le jour d’ici quelques mois, on peut imaginer le pire, notamment si on ajoute à cette proposition allemande le rapport Degois et les probables rapports européens identiques édictés, probablement eux aussi, sous la pression des animalistes.
Bien entendu, nous suivons ce dossier très attentivement.
Traduction : FFA - Emmanuel Fellmann